General Note
Autre graphie: Baudoüin. Imprimeur-libraire; à Versailles puis à Paris, imprimeur de l'Assemblée nationale (1789-1792); imprimeur de la Convention nationale (1792-1795); du Corps Législatif (1795-1814); de l'Institut national (des sciences et arts) (déc. 1796); du Tribunat (1800); de l'Institut de France (1796-1804); de l'Institut impérial (1805-1814). Petit-fils du peintre François Boucher et fils du premier peintre du Roi Pierre-Antoine Baudouin (1723-1769); neveu, apprenti (avril 1776), puis associé de l'imprimeur-libraire parisien Michel Lambert; en procès avec ce dernier (1784), avant de lui succéder (1787). Reçu libraire le 27 mai 1777 et imprimeur le 8 fév. 1782; succède à son oncle en 1788. Épouse en oct. 1782 Marie-Madeleine-Aglaé Carouge (1764-1816), femme de lettres et auteur d'ouvrages pour la jeunesse. Député du Tiers État aux États généraux de 1789 et député suppléant de Paris à l'Assemblée constituante. Imprimeur notamment du "Journal des débats" et du "Logographe" entre 1789 et 1792. Sous la Convention (1792-1795) notamment, imprime souvent sous la raison "Imprimerie nationale". Plusieurs fois inquiété durant la Convention, arrêté en l'an II et enfermé à Vincennes puis au Luxembourg ; membre de la Société des Jacobins et du comité de surveillance révolutionnaire des Tuileries. Le Corps Législatif lui retirant sa clientèle, il fait faillite en avril-mai 1805. Ruiné, il séjourne en Russie et tente, en vain, d'y mettre sur pied une imprimerie impériale; sa femme semble avoir pendant ce temps continué à gérer l'entreprise parisienne. De retour en France en 1809, il sera, outre sa qualité d'imprimeur (breveté le 1er avril 1811), contrôleur de l'octroi de Groningue en 1813. Son fils (François-Jean-) Charles Baudouin (1791-186.?) est breveté imprimeur à Paris en sa succession le 16 fév. 1816. En poste à la Direction de l'imprimerie et de la librairie jusqu'en 1821, puis rédacteur au "Moniteur". Demande en vain en 1828 l'autorisation d'ouvrir une imprimerie à Saint-Cloud et à Sceaux. Auteur d'ouvrages sur le régime de l'imprimerie et la liberté de la presse, ainsi que de plusieurs publications à caractère politique. Décédé en déc. 1835 dans une auberge de Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine) et inhumé à Paris.
Autre(s) graphie(s) : Baudoüin. - Imprimeur-libraire ; à Versailles puis à Paris, imprimeur de l'Assemblée nationale (1789-1792) ; imprimeur de la Convention nationale (1792-1795) ; du Corps Législatif (1795-1814) ; de l'Institut national (des sciences et arts) (déc. 1796) ; du Tribunat (1800) ; de l'Institut de France (1796-1804) ; de l'Institut impérial (1805-1814). - Petit-fils du peintre François Boucher et fils du premier peintre du Roi Pierre-Antoine Baudouin (1723-1769) ; neveu, apprenti (avril 1776), puis associé de l'imprimeur-libraire parisien Michel Lambert. En procès avec ce dernier (1784), avant de lui succéder (1787). Reçu libraire le 27 mai 1777 et imprimeur le 8 fév. 1782, il succède à son oncle en 1788. Épouse en oct. 1782 Marie-Madeleine-Aglaé Carouge (1764-1816), femme de lettres et auteur d'ouvrages pour la jeunesse. Député du Tiers État aux États généraux de 1789 et député suppléant de Paris à l'Assemblée constituante. Imprimeur notamment du "Journal des débats" et du "Logographe" entre 1789 et 1792. Sous la Convention (1792-1795) notamment, il imprime souvent sous la raison "Imprimerie nationale". Plusieurs fois inquiété durant la Convention, il est arrêté en l'an II et enfermé à Vincennes puis au Luxembourg. Membre de la société des Jacobins et du comité de surveillance révolutionnaire des Tuileries. Le Corps Législatif lui retirant sa clientèle, il fait faillite en avril-mai 1805. Ruiné, il séjourne en Russie et tente, en vain, d'y mettre sur pied une imprimerie impériale ; sa femme semble avoir pendant ce temps continué à gérer l'entreprise parisienne. De retour en France en 1809, il sera, outre sa qualité d'imprimeur (breveté le 1er avril 1811), contrôleur de l'octroi de Groningue en 1813. Son fils (François-Jean-) Charles Baudouin (1791-186.?) est breveté imprimeur à Paris en sa succession le 16 fév. 1816. En poste à la Direction de l'imprimerie et de la librairie jusqu'en 1821, puis rédacteur au "Moniteur". Demande en vain en 1828 l'autorisation d'ouvrir une imprimerie à Saint-Cloud et à Sceaux. Auteur d'ouvrages sur le régime de l'imprimerie et la liberté de la presse, ainsi que de plusieurs publications à caractère politique. Décédé en déc. 1835 dans une auberge de Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine) et inhumé à Paris
Autre(s) graphie(s) : Baudoüin. - Imprimeur-libraire ; à Versailles puis à Paris, imprimeur de l'Assemblée nationale (1789-1792) ; imprimeur de la Convention nationale (1792-1795) ; du Corps Législatif (1795-1814) ; de l'Institut national (des sciences et arts) (déc. 1796) ; du Tribunat (1800) ; de l'Institut de France (1796-1804) ; de l'Institut impérial (1805-1814). - Petit-fils du peintre François Boucher et fils du premier peintre du Roi Pierre-Antoine Baudouin (1723-1769) ; neveu, apprenti (avril 1776), puis associé de l'imprimeur-libraire parisien Michel Lambert. En procès avec ce dernier (1784), avant de lui succéder (1787). Reçu libraire le 27 mai 1777 et imprimeur le 8 fév. 1782, il succède à son oncle en 1788. Épouse en oct. 1782 Marie-Madeleine-Aglaé Carouge (1764-1816), femme de lettres et auteur d'ouvrages pour la jeunesse. Député du Tiers État aux États généraux de 1789 et député suppléant de Paris à l'Assemblée constituante. Imprimeur notamment du "Journal des débats" et du "Logographe" entre 1789 et 1792. Sous la Convention (1792-1795) notamment, il imprime souvent sous la raison "Imprimerie nationale". Plusieurs fois inquiété durant la Convention, il est arrêté en l'an II et enfermé à Vincennes puis au Luxembourg. Membre de la société des Jacobins et du comité de surveillance révolutionnaire des Tuileries. Le Corps Législatif lui retirant sa clientèle, il fait faillite en avril-mai 1805. Ruiné, il séjourne en Russie et tente, en vain, d'y mettre sur pied une imprimerie impériale ; sa femme semble avoir pendant ce temps continué à gérer l'entreprise parisienne. De retour en France en 1809, il sera, outre sa qualité d'imprimeur (breveté le 1er avril 1811), contrôleur de l'octroi de Groningue en 1813. Son fils (François-Jean-) Charles Baudouin (1791-186.?) est breveté imprimeur à Paris en sa succession le 16 fév. 1816. En poste à la Direction de l'imprimerie et de la librairie jusqu'en 1821, puis rédacteur au "Moniteur". Demande en vain en 1828 l'autorisation d'ouvrir une imprimerie à Saint-Cloud et à Sceaux. Auteur d'ouvrages sur le régime de l'imprimerie et la liberté de la presse, ainsi que de plusieurs publications à caractère politique. Décédé en déc. 1835 dans une auberge de Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine) et inhumé à Paris
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Further Biographical Data1759-1835
Dates of Activity1777-1816
Intellectual ResponsibilityAuteur
Profession / OccupationImprimeur-libraire
ActivityBuchhändler (gnd) (1777 - 1816)
Drucker (gnd) (1777 - 1816)
Verleger (gnd) (1777 - 1816)
Type de document concerné: Texte imprimé
CountryFrance
Geographic NoteFR (iso3166)
NationalityFrench
Names
HeadingBaudouin, François-Jean
used in: Integrated Authority File (GND), Germany; Bibliothèque nationale de France, Paris
Variant NameBaudouin, F. J.
Baudoin, François-Jean
Baudouin
Baudoüin
Baudouin et compagnie, François-Jean
Sources
Found inMellot / Queval (2004), S. 54, Nr. 320. — Lottin. — Manuel de la librairie, 1807. — Quérard. — Michaud. — Hoefer. — Delalain, Paris, 1789-1813. — DBF. — Hesse, 1789-1810. — Laharie, P. Liste. — Krakovitch. — Barbier, Juratic, Mellerio